Les salarié.e.s des Ateliers d’Asphodèle dans les marais de Gâvres

Dans les marais de Kersahu, à Gâvres, les salariés de l’atelier d’Optim’ism éradiquent le baccharis. Cette espèce ornementale importée au XVIIIe siècle pour agrémenter parcs et jardins est devenue envahissante. Son invasion entraîne une fermeture des milieux, une uniformisation du paysage et des pertes de d’habitats de biodiversité.

Le chantier est très physique. Tronçonneuses, extraction des grosses souches au palan avant d’être évacuées dans de gros sacs jusqu’au site de broyage, le tout à la main, en effectuant en parallèle un minutieux travail d’arrachage manuel : neuf salarié.e.s d’Optim’ism travaillent depuis quinze jours à l’arrachage et au broyage des baccharis  sur un site d’un hectare à l’intérieur des marais, à proximité de la Tour Carré.


Fort de son expérience et de ses observations sur le site, Asphodèle adapte ses techniques d’éradication. «C’est une zone particulièrement exposée aux vents et donc à la dissémination des graines, d’où l intérêt de la notre intervention », expliquait Benjamin Palaric, l’un des deux encadrants, au journaliste de Ouest-France, venu réaliser un reportage sur place. La technique du palan est la plus efficace. Le chantier de l’année dernière l’a prouvé : aux endroits où une rogneuse avait été utilisée,  les racines sont reparties.


Le site est la propriété du Conservatoire du Littoral et cogérés par Lorient Agglomération et le Syndicat mixte du Grand site dunaire Gâvres-Quiberon.


Photo de Une : Ouest-France