

Un quart des français.e.s ont déjà été victimes d’un problème de mobilité qui les a contraint.e.s à renoncer à un emploi ou une formation. Les jeunes sont de plus en plus pénalisés par les difficultés de déplacement. La Plateforme Ti Mouv’, co-portée par Optim’ism et la Mission locale, apporte une réponse dans le Pays de Lorient-Quimperlé.
Les problèmes de mobilité sont un frein majeur à l’emploi, plus encore pour les jeunes éloignés du monde du travail qui cumulent souvent les obstacles : précarité économique, isolement géographique ou social, horaires décalés incompatibles avec les transports en commun… Les jeunes peuvent aussi être victimes de freins éducatifs et psychologiques : peur de quitter sa ville, angoisse d’échouer au permis, phobie des transports collectifs, etc.
Selon un sondage Elabe pour le Laboratoire de la mobilité inclusive paru en 2017, près d’un quart des français.e.s de 18 ans et plus (23%) déclarent ne pas avoir pu accéder à un travail ou à une formation faute de moyen de se déplacer. Ce taux monte à plus de 50% chez les populations les plus fragiles socialement (vivant dans un foyer avec moins de 1000 € par mois) et à 43 % chez les jeunes, un taux qui a bondi en 2024. Il se situe désormais à 76 % chez les 18-25 ans et même à 83 % chez les «Neet» (jeunes qui ne sont « ni en emploi, ni en étude, ni en formation »), ce qui renforce encore un peu plus leur exclusion sociale et professionnelle.
Le chiffre a été dévoilé en novembre dernier par le baromètre annuel des Apprentis d’Auteuil. 61% des jeunes interrogés par OpinionWay, auteur du sondage, regrettent l’absence de solution de transport accessible et compatible avec leurs horaires et 65% considèrent que le permis de conduire est indispensable pour travailler dans leur zone d’habitation. Mais ce mode de déplacement implique des coûts « importants que les jeunes peinent à assumer », note le baromètre. 73% estiment « que la gratuité des transports en commun augmenterait leurs opportunités d’accès à un emploi ou à une formation ». Mais 52 % expliquent s’être déjà sentis perdus ou déboussolés dans les transports en commun.
Dans le Morbihan, une plateforme, Ti Mouv’, conseille et oriente vers les solutions du territoire. Elle s’adresse à toute personne en parcours d’accès ou de maintien à l’emploi (ou de formation), résidant dans l’une des 46 communes du Pays de Lorient-Quimperlé (Lorient Agglomération, Quimperlé Communauté, Blavet Bellevue Océan Communauté). Elle travaille autour de trois axes : «savoir bouger» (se repérer sur une carte, apprendre à utiliser les transports en commun…), «pouvoir bouger» (accès aux droits, trouver un véhicule, mobiliser des services…) et «vouloir bouger» (développer sa confiance en soi, essayer de nouvelles pratiques…).
La recherche de solutions pérennes pour les usagers passe par un bilan de mobilité, des ateliers collectifs et des entretiens individuels. En parallèle, Ti Mouv’ offre ses propres services sous conditions : la mise à disposition de véhicules (scooters, quadricycles, voitures) et le déplacement à la demande. Le transport des personnes est assuré de leur commune de résidence à leur lieu de travail, sur des horaires élargis.
Ti Mouv’ impulse aussi une dynamique coopérative au sein d’un réseau de partenaires (collectivités, habitants, acteurs de la mobilité, professionnels de l’accompagnement, entreprises…). L’objectif est de mettre en place des solutions durables et inclusives : la diversité des solutions proposées répond au plus grand nombre ; la solution la plus écologique et cohérente avec la situation de la personne est toujours privilégiée. Le développement de la plateforme favorise aussi l’emploi à travers la création de postes en assistanat administratif et de conducteur·trice·s pour des personnes en parcours d’accès à l’emploi.
L’Union européenne cofinance la plateforme de mobilité Ti Mouv’ à travers deux opérations dont l’objectif est de permettre l’accès à l’emploi durable : l’accompagnement à la mobilité des publics via le conseil en éco-mobilité inclusive et l’ACI Ti Mouv’ de transport à la demande.
Dans un monde où l’innovation technologique est essentielle pour répondre aux défis environnementaux et sociaux, la Faculté des Métiers mise sur des projets concrets pour préparer ses apprenants. Du 13 au 17 janvier 2025, elle organisait un hackathon solidaire. 13 élèves en Mastère Informatique ont relevé un défi : créer une application innovante, destinée à faciliter la gestion du matériel de l’association.
Qui a un cultibutte, un fauteuil, une pompe à eau, une échelle, une perceuse-dévisseuse ou une pompe à vélo de disponible ? Difficile de savoir où trouver un matériel à un instant T dans une association qui compte 20 sites, dont neuf fermes, parfois situés les uns près des autres mais avec une gestion autonome. D’où l’idée de Paul Gaultier, directeur administratif et financier, de monter une sorte de bon coin de prêt de l’asso avec l’aide d’étudiants.
“Baptisée Opti(m) Coin, l’application, en cours de développement, optimisera la gestion de nos ressources tout en renforçant les valeurs de solidarité, de collaboration et de sobriété, explique-t-il. Se donner des coups de main, se prêter des outils sont des pratiques simples que l’on cherche à retrouver. Ca permet aussi de diminuer notre empreinte carbone”. Le caneva a été conçu. Un étudiant pourrait être accueilli en stage ou en alternance pour la finaliser, une fois l’inventaire du matériel réalisé en interne.
Le hackathon s’est déroulé “hors les murs” de l’organisme de formation, à l’Ilot de Kergaher, à Guidel, un lieu où transition écologique et innovation sociale prennent tout leur sens puisqu’y sont organisés, tout au long de l’année, des évènements culturels et des animations sur ces thématiques.
Cet événement est un exemple inspirant de collaboration entre une institution de formation, des étudiants passionnés et une association engagée. Il montre comment la technologie peut répondre à des besoins concrets, tout en sensibilisant les futurs professionnels aux enjeux de la transition écologique.
La Faculté des Métiers, centre de formation de la CCI Ille-et-Vilaine et de la CCI Morbihan, accueille plus de 2300 apprenants. Elle organise des formations professionnalisantes, en alternance ou en parcours initial. Elle propose des diplômes du CAP au Bac professionnel, des parcours en trois ans (BTS et Bachelor) avec la possibilité d’une mobilité internationale et des spécialisations jusqu’au Bac +5 grâce au Mastère. Elle offre une large gamme de filières : Commerce-Vente, Hôtellerie-Restauration, Immobilier, Design, Numérique, Tourisme, Spa, Horlogerie, Assistanat-RH, Comptabilité-Gestion, Paramédical et Maintenance Industrielle.
Et c’est à lire dans Ouest-France en cliquant ici
Paul Gaultier, directeur administratif et financier de l’association Optimi’sm (2e à droite au premier rang), et les apprenants en Mastère Informatique de la Faculté des métiers de Lorient (Photo Ouest-France).
La loi Egalim impose à la restauration collective 50 % de produits durables et de qualité dont un minimum de 20 % de produits bio. Le lycée a servi 25,03% de produits bio en 2023. «En novembre 2024, nous atteignons 34%, soit 9 points de plus en un an», souligne Thierry Lalonnier, responsable service Restauration.
«Le bien manger dans notre lycée a toujours été une priorité, encore plus depuis quelques années grâce aux moyens supplémentaires alloués par la Région Bretagne, mais aussi à votre implication et votre travail sur le territoire. Cela nous permet aujourd’hui de dépasser les objectifs de la loi Egalim», a-t-il précisé à l’adresse de ses fournisseurs et partenaires.
Notre ferme de La Lande Fertile à Moëlan-sur-Mer en fait partie. Plus de 70 % de sa production à destination de la restauration collective rejoint les cuisines du secteur de l’éducation et les assiettes des scolaires. La restauration collective représente globalement 32 % de ses ventes sur l’année, 40 à 50 % en période scolaire.
«Nous travaillons depuis nos débuts en 2021 avec le lycée de Kerneuzec. En 2024, l’approvisionnement de cet établissement en légumes bio représente plus de 4 tonnes» précise Alice Madec, encadrante technique, logistique et commerciale.
La remise officielle du Label était suivie d’une animation sous forme de marché de producteurs, le temps du midi à la cantine du lycée : légumes pour la Lande fertile, farines, huiles, pain, produits laitiers, pommes…
La Lande fertile a servi sur son stand un velouté de butternuts de la ferme et proposé des crudités (radis d’hiver, betteraves, choux fleur, carottes) avec une mayonnaise maison. «De supers échanges avec les lycéens, curieux et gourmands !», se souvient Alice.
Brest maville
Ouest-France
Le Télégramme
Initiative bio en Bretagne
Reportage TV de Tébéo avec l’intervention d’Alice Madec
Entre visite de la micro-ferme maraîchère du Champ des Tours et le Forum des rencontres de la maison des associations, entre 60 et 70 personnes sont venues, ce mardi 14 janvier 2025, découvrir les métiers de l’agriculture et ses acteurs lors d’un après-midi marathon organisé par Optim’ism. La première édition de cet événement dédié à l’emploi agricole, baptisé « Deviens agriculteur.rice », avait lieu dans le quartier de Bois du Château, à Lorient., dans un format court qui a plu aux partenaires et aux participants.
L’agriculture recrute et manque de bras. Des contacts ont été pris, des perspectives d’emploi dessinées.
A bientôt pour une prochaine édition avec l’ensemble de nos partenaires : la Chambre d’agriculture de Bretagne, l’Anefa du Morbihan, le Gab 56, le Ciap 56, La Marmite et la Ferme Bio Du Resto à Ploemeur.
👉Retrouvez sur Radio Balises l’interview par Emmanuel Gomila, juste avant le Forum, d’Anne-Laure Jard, conseillère en richesses humaines chez Optim’ism, et de Laurent Martinache, encadrant maraîcher. Il et elle brossent le portrait d’une profession qui recrute. Pour écouter, c’est ici !
👉 Ouest-France Lorient nous a rendu visite sur le site du Forum le jour J et a tendu son micro à différents partenaires et candidats au métier d’agriculteur. Et c’est à lire ici !
Merci à ces deux médias locaux pour ces deux belles couvertures !
À propos de l’Embarcadère :
L’Embarcadère est un lieu-ressource doté d’un bar-restaurant et d’activités dédiées à l’inclusion culturelle, sociale et professionnelle. L’Embarcadère ne ressemble pas à un lieu conventionnel. C’est un lieu-ressource convivial. En journée, il est possible d’y trouver un accueil, une écoute et des ressources très concrètes. Les conditions de cet accueil sont portées par une démarche de sensibilisation aux droits culturels. L’intégration des droits culturels dans notre travail nous permet de mieux reconnaître, respecter et soutenir la diversité des réalités des individus, ce qui favorise des interventions plus efficaces, respectueuses et inclusives.
Le bar-restaurant, ouvert du mardi midi au samedi soir, s’appuie sur un approvisionnement principalement local et bio. Des évènements sont fréquemment organisés avec les partenaires culturels et associatifs ou à l’initiative de l’équipe pour répondre aux souhaits des participants du lieu.
Description du poste :
Le/la barman/barmaid travaille par roulement en soirée. Il ou elle participe à la gestion quotidienne du service en salle et au bar tout en contribuant activement à l’ambiance et à l’animation du lieu. Il.elle crée une atmosphère originale et conviviale en assurant un service de qualité et en participant à la vie culturelle et sociale de l’établissement.
Missions :
Profil recherché :
Les conditions proposées :
Candidatures :
Merci d’envoyer votre CV et lettre de motivations aux adresses suivantes :
Pour toute information complémentaire sur le poste,
veuillez contacter Cassie Adélaïde au 07 65 15 71 46.
Ce poste offre une opportunité unique pour un·e professionnel·le passionné·e par le service
au bar et engagé·e dans des initiatives sociales, souhaitant s’impliquer dans un projet innovant et solidaire.
SOS Urgence Logement
Ils sont salariés.
Ils dorment en tente.
Trois maraîchers recherchent un hébergement.
Chambre, appartement, maison, mobil home, pièce de bureau…
Du vendredi 20 décembre 2024 au vendredi 3 janvier 2025 et, si possible, au-delà.
Dans le Pays de Lorient
Envoyez-nous votre proposition par mail à :
Partagez l’info !
Dans le cadre du développement de l’agriculture bio sur le territoire du Pays de Lorient, 7 acteurs (ESAT Armor Argoat, ESAT Alter Ego, la Biocoop les 7 Epis, le Groupement des Agriculteurs.trices Bio du Morbihan, le laboratoire de recherche ATEMIS, la filière Local et Bio du Morbihan, Optim’ism) se sont réunis pour construire un projet de micro-plateformes logistiques multicanaux et multi-services. Un objectif transversal de ce projet est de réduire les émissions de CO2 liées à l’alimentation des habitant.es du territoire.
Le projet, porté par Optim’ism et appelé Lorient Avenir Bio (LAB), est lauréat du fonds Avenir Bio.
Il a également été soutenu en 2024 par le fonds de confiance de France Active Bretagne pour réaliser une étude de préfiguration visant à réaliser un diagnostic et une cartographie des flux actuels (Optim’ism, 7 épis, …) puis dimensionner et accompagner le démarrage du projet. Le collectif d’acteurs recrute un coordinateur pour poursuivre la mise en œuvre de ce projet.
Optim’ism développe des activités économiques et des actions de sensibilisation en faveur de la transition sociale et écologique dans le Pays de Lorient :
Plus d’informations sur Optim’ism : www.optim-ism.fr.
Deviens agriculteur.rice !
Projette-toi dans l’agriculture le temps d’une demi-journée, quelle que soit ta situation professionnelle, le mardi 14 janvier 2025, de 11h30 à 16h00, à Lorient.
Viens découvrir de nouveaux horizons professionnels avec Optim’ism et ses partenaires.
L’Embarcadère est un lieu-ressource doté d’un bar-restaurant et d’activités dédiées à l’inclusion culturelle, sociale et professionnelle. L’Embarcadère ne ressemble pas à un lieu conventionnel. C’est un lieu-ressource convivial. En journée, il est possible d’y trouver un accueil, une écoute et des ressources très concrètes. Les conditions de cet accueil sont portées par une démarche de sensibilisation aux droits culturels. L’intégration des droits culturels dans notre travail nous permet de mieux reconnaître, respecter et soutenir la diversité des réalités des individus, ce qui favorise des interventions plus efficaces, respectueuses et inclusives. Le bar-restaurant, ouvert du mardi midi au samedi soir, s’appuie sur un approvisionnement principalement local et bio. Des évènements sont fréquemment organisés avec les partenaires culturels et associatifs ou à l’initiative de l’équipe pour répondre aux souhaits des participants du lieu.
Le ou la co-responsable de cuisine sera en charge de la gestion quotidienne de la cuisine du restaurant, en collaboration étroite avec une autre co-responsable. Le restaurant privilégie principalement l’approvisionnement local et bio, s’inscrivant ainsi dans un écosystème durable. Une attention particulière sera portée à la veille fournisseurs pour garantir la qualité et la provenance des produits. Ce poste est également susceptible d’évoluer vers une fonction d’encadrant technique dans le cadre d’une demande d’agrément pour devenir une entreprise d’insertion.
Merci d’envoyer votre CV et lettre de motivations aux adresses suivantes :
Pour toute information complémentaire sur le poste,
veuillez contacter Cassie Adélaïde au 07.65.15.71.46.
Ce poste offre une opportunité unique pour un·e professionnel·le passionné·e par la cuisine et engagé·e dans des initiatives sociales, souhaitant s’impliquer dans un projet innovant et solidaire.
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